• Couacs en série

    D'imprévus en galères, une bonne dose de stress à gérer...

    Je n'avais pas prévu le COVID-19, je l'avoue. Mais j'avais anticipé, en souscrivant à une Mastercard qui inclut une assurance voyage pendant les trois premiers mois à compter du vol aller. J'étais donc couvert du 8 octobre au 12 mars par mes billets pour l'Inde puis pour le Myanmar.

     

    Je n'avais pas prévu le piratage de cette carte bleue durant mon séjour en Inde, je l'avoue. Mais j'avais anticipé, en me munissant d'une Visa chez une autre banque, afin de pouvoir continuer à faire des retraits et des paiements (dans des conditions certes moins avantageuses).

     

    N'ayant plus le choix, j'ai pris mes billets d'avion pour la Thaïlande, et plus tard pour le Japon puis du Japon pour la France avec cette carte Visa, qui ne m'offre aucune garantie ou assurance. J'avais prévu, sans la prévenir, l'éventualité d'un problème durant cette deuxième moitié du voyage, même si j'avoue que je pensais plutôt aux difficultés liées à ma propre santé ou à un bagage perdu par les compagnies empruntées. Mais pas de bol, c'est là que survient le COVID-19, entraînant la fermeture progressive des villes et pays du monde entier. Perte sèche : 186+410 €.

     

    J'ai anticipé l'annulation possible, par le Japon ou le Vietnam, de mon entrée sur le territoire nippon, en me rapprochant des services de représentation de la France dans ces pays ; en achetant, sur leurs conseils, un billet pour un tout nouveau vol Air France prétendument mis en place exprès pour rapatrier les Français "coincés" au bout du monde.

     

    J'ai anticipé d'éventuelles difficultés à me rendre à Hô Chi Minh-ville à temps pour le vol, et ai donc passé 32 heures dans un train dès qu'il y en a eu un de disponible, afin d'être sur place quelques jours en avance.

     

    Je n'ai ni prévu ni pu anticiper l'annulation sans compensation du vol Air France. Perte sèche : 420+62 €.

     

    Je prévois de nouvelles difficultés à rentrer, des difficultés avec mon visa (qui arrive à terme le 28 mars), la quasi-impossibilité d'être de retour dans le nord à temps pour finalement prendre mon Hanoi-Tokyo, et je ne vois pas comment anticiper tout cela vu que ni les compagnies aériennes ni l'ambassade de France au Vietnam ne répondent à mes appels.

     

    Je ne panique pas encore, mais le niveau de stress a clairement augmenté d'un cran, voire de quelques-uns. Je vous tiendrai au courant s'il y a du nouveau...

    « La déception du coqEspoir »

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